Petit à petit, l’affaire des lootboxes avance. Après s’être fait taper sur les doigts à de multiples reprises, Valve vient de réagir pour résoudre le problème. Les fameuses caisses existeront toujours, en France, mais il sera désormais possible de scanner le contenu de Counter-Strike… avec un effet pervers.
IRM à loot
Rappelons qu’à l’origine, les joueurs de Counter-Strike Global Offensive pouvaient acheter des caisses contenant de l’équipement plus ou moins rare. La définition même de la lootboxe, montrée récemment du doigt comme un jeu de hasard. Déjà attaquée la semaine dernière par UFC Que Choisir, Valve a peut-être tenu d’anticiper une autre condamnation juridique en… contournant le problème.
Désormais donc, avant de payer une lootboxe, il sera obligatoire de la scanner, pour voir ce qu’elle contient. Si l’utilisateur ne l’achète pas, il ne peut en revanche pas en analyser une autre. Soit il la prend, soit les caisses d’équipement sont bloquées pour lui.
Insidious
On pourrait donc penser que Valve se prévient de toute plainte d’abus, puisque le joueur sait ce que contient la caisse qu’il peut payer ou non. Cependant, son loot reste toujours aléatoire, et pire encore, s’il sait l’arme qu’elle contient, il ne sait pas le skin de cette dernière. Et c’est justement le camouflage qui fait la rareté du gain dans Counter-Strike Global Offensive. De plus, cela force l’achat de la 1ere caisse, afin de passer à la suivante.
Au final, le changement de stratégie de Valve est étrange, car il ne résout pas le problème, mais brouille plutôt les pistes. Enfin, on peut imaginer que cela va créer des dérives, avec des joueurs qui abuseront de plusieurs comptes, afin de scanner de multiples caisses sans les acheter.
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Excellent