Le Game Pass est bénéfique d’après un développeur


Actus / mercredi, août 14th, 2019

Avec l’explosion des différents services de jeux par abonnements, on se questionne sur la rentabilité de ces pass. D’un côté, si les éditeurs se lancent, c’est sans doute que le marché est juteux. Notamment grâce à la progression du dématérialisé. Mais du côté des développeurs, qu’en est-il vraiment ? Le fondateur de No More Robots, Mike Rose, témoigne du Game Pass.

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Après une longue phase d’accès anticipé, Descenders sortait enfin le 7 mai 2019. Ce jeu de VTT/rogue-like développé donc par No More Robots arrivait à la fois sur Steam et sur Xbox One via le Game Pass. Ce dernier point fut un gros risque pour le studio, ayant des doutes sur la rentabilité d’un pass, en tant que développeur. Au micro de GamesIndustry, le créateur se confie :

 C’est ce que j’ai pensé : pourquoi quelqu’un achèterait le jeu alors qu’il peut l’avoir via le Game Pass ?

On se demandait si on devait vraiment le faire. On s’est finalement décidé, et quand la 1.0 est sortie, les ventes étaient trois fois plus importantes que lors de l’accès anticipé… Vous pouvez penser que c’est grâce à l’ajout du multijoueur ou à la version finale que les gens se sont mis à payer. Mais pour moi ça tient vraiment du Game Pass.

Selon lui, la visibilité est la clef de la réussite de Descenders. En faisant partie du Xbox Game Pass, cela lui permet d’être sur l’écran d’accueil de la console tous les jours.

Le revers

Malgré ce succès-surprise (600 000 joueurs sur Xbox), Mike Rose n’est pas dupe, et sait que cela est temporaire. À commencer par cette visibilité accrue, qui sera remplacée par un autre jeu dans un futur proche. Sur le long terme, la situation est en revanche plus floue. L’arrivée de nouveaux pass pourrait créer une saturation du marché, ou bien obliger les consommateurs à en faire partie, parce que tout le monde le fait.

Quoi qu’il en soit, GameIndustry fait un parallèle entre le témoignage de Mike Rose et celui de Phil Spencer à l’E3 2019 : « Nous avons remarqué que mettre nos jeux first-party sur le Game Pass nous rapportait plus qu’en éludant cette double sortie »

Enfin, ce constat n’est pas qu’un isolé au constructeur américain. De son côté, Psyonix avait gagné le jackpot en sortant Rocket League sur PlayStation 4 via le PlayStation Plus.

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