Ça ressemble à une petite hécatombe. Les annonces pleuvent concernant l’arrêt de plusieurs jeux vidéo. Fait intéressant : il n’y a pas vraiment de profil type dans cette liste, qui regroupe des éditeurs et développeurs différents. Seul point commun évident : ils sont tous à destination du multijoueur en ligne.
CrossfireX prit en plein feu
Sorti il y a presque qu’un an, le jeu de Smilegate ne verra qu’une bougie sur son gâteau d’anniversaire. Les développeurs ont décidé de débrancher le FPS multijoueur, qui n’a pas su convaincre les joueurs. Si la licence est très populaire en Asie, le marché est bien moins porteur ici, semble-t-il. Le multijoueur deviendra caduc le 18 mai, tout comme le mode solo.
Visiblement, ce dernier est lié à l’infrastructure en ligne, ce qui fait que la campagne imaginée par Remedy finira également aux oubliettes. Si la communication était importante quant à ces quelques heures solo, Remedy avait annoncé que le jeu ne s’était pas assez vendu pour toucher quelques redevances sur leur production. Preuve encore une fois que CrossfireX n’a pas conquis les foules. Sachez également que pour être remboursé, il faut avoir acheté le jeu dans les derniers 14 jours.
Apex Legends Mobile fait peur à Battlefield Mobile
Si tout se passe un peu près bien chez Electronic Arts, ce n’est pas le cas du secteur mobile. Apex Legends Mobile va en effet fermer ses portes le 23 mai prochain, faute de fréquentation suffisante. Rappelons que c’est, Lightspeed Studios, responsable de PUBG Mobile qui avait donné naissance à cette édition portable le 17 mai 2022.
Malgré le bon départ d’Apex Mobile, l’expérience proposée ne répondait pas aux attentes de nos joueurs et de nos joueuses
Peut-on lire sur le communiqué d’Electronic Arts. L’éditeur enchaine d’ailleurs sur le fait que Battlefield Mobile ne verra bizarrement pas le jour. Cependant, il tempère rapidement en rappelant qu’un « écosystème Battlefield fortement connecté commence à prendre forme ». A travers ces mots ambigus, on imagine qu’EA souhaite adopter le modèle de Fortnite, à savoir un seul et même Battlefield sur tous supports.
Rumbleverse, c’est six mois et rien
Le titre d’Iron Galaxy Studios avait beau tenté de se démarquer des autres battle royale par une orientation cartoon et surtout basé sur le corps-à-corps, rien n’y fait. Sans doute lancé bien trop tard sur un « genre ludique populaire et fortement concurrentiel« , ce dernier n’atteindra que la saison 2 avant de disparaitre définitivement le 28 février prochain.
A l’inverse de Smilegate, Iron Galaxy et surtout Epic Games rembourseront toutes les dépenses que les joueurs ont effectuées sur ce free-to-play. L’éditeur n’a donc pas trouvé le successeur spirituel et financier de Fortnite.
Knockout City se fait sonner
On termine avec la fermeture la plus étonnante. Sorti le 21 mai 2021, Knockout City est le plus vieux jeu de la liste, mais aussi celui qui a marqué le plus positivement les esprits. Grâce à son concept de balle au prisonnier simple, mais tactique, le titre de Velan Studios s’était fait une place sur Twitch… à son début. Jeremy Russo, directeur du jeu, affirme que le studio n’a pas su retenir ses joueurs faute d’une alimentation systémique en contenu. Pour lui, être développeur indépendant et créer un jeu à service leur est tout simplement « impossible ».
Toutefois, ce n’est pas véritablement la fin de Knockout City, car si les serveurs ferment le 6 juin, il sera toujours possible d’héberger des parties passé ce délai. Les joueurs PC pourront en effet passer par des serveurs privés pour se jeter quelques balles.