Alors que la campagne publicitaire de Far Cry 6 bat son plein, un mini-événement vient frapper la licence et Ubisoft. Après avoir déclaré que Watch Dogs Legion ou The Division 2 n’était pas politique, cette fois, l’éditeur semble fier de dire l’inverse. Oui, Far Cry 6 sera politique.
Fier, mais prudent
C’est le directeur narratif du jeu, Navid Khavari, qui le déclare haut et fort dans un communiqué de presse. Toutefois, ce virage ne s’est pas fait du jour au lendemain. On sent les créateurs prudents (« Mon but était de rassurer l’équipe de ne pas avoir peur de ce que nous écrivions ») à tel point qu’ils se seraient entourés d’experts pour imaginer avec réalisme la situation de Far Cry 6.
On reste cependant interrogateur sur ce qu’Ubisoft entend par « politique ». Est-ce que c’est parce que le jeu parle de fascisme ou y’aura-t-il une véritable prise de position ? Des choses à dire sur le sujet qui ne seront pas aussi binaires que d’habitude ?
Guerre apolitique
Ce qui est surprenant, ce n’est pas tant cette annonce, mais son contexte. Depuis plusieurs années, la presse spécialisée semblait livrer une croisade contre Ubisoft (et Call of Duty également). Le studio se devait d’avouer de créer des jeux politiques. Une position étrange qui ne changera de toute façon rien à la sortie du titre. Far Cry 6 sera politique, et après ? Quelle sera la différence avec les précédents opus ? Le jeu en sera-t-il vraiment meilleur ?
Du côté des joueurs, la déclaration divise d’ailleurs. Certains crient « enfin », puisque The Division, Far Cry 5, Ghost Recon Wildland flirtaient avec la défense d’un pays et de ses valeurs par les armes. D’autres, au contraire, pensent que cela n’aura pas de véritables incidences sur le jeu, et qu’il s’agit là uniquement que de la pure communication.