Autrefois déjà bien installé par ses films d’animation, Disney est devenu un major incontournable du cinéma grâce à ses gros rachats (Star Wars et Marvel). Paradoxalement, dans le secteur du jeu vidéo, la stratégie est inverse. La compagnie fondée par un certain Walt, préfère sous-traiter.
Import/Export
Depuis le milieu 2010, la compagnie est en effet bien moins porté sur le jeu vidéo. Si cette césure a été annoncée officiellement en 2016 au détour d’un résultat financier. Des signes avant-coureurs étaient détectables : tout simplement la fermeture de Propaganda Games et Black Rock Studios en 2011, Junction Point de Warren Spector en 2013 et un licenciement massif chez LucasArts.
Cette sortie du jeu vidéo interne passe donc par la vente de FoxNet Games (et de ses licences, notamment Aliens et Avatar : Pandora Rising), qui cartonnait pourtant avec Marvel Strike Force. La stratégie de Disney est claire : décharger ses IP à des studios tiers,
Quality Seal
Pour autant, cette décision prise en 2016 ne semble pas porter ses fruits. Les derniers produits Disney sont capables du meilleur (Kingdom Hearts 3, Marvel’s Spider-Man) comme du pire (Battlefront 2, Disney Infinity 3.0). Difficile même d’y voir une véritable ligne directrice.
Il en résulte donc un résultat presque aléatoire. Rageant, quand on sait que Disney a eu un terrible âge d’or dans les années 90. La compagnie de Walt a peut-être trop distribué à n’importe qui, y compris en interne avec Disney Interactive. Là où à la même époque, Nintendo était connu pour être très dur dans le choix de ses partenaires. Pour se refaire sur le marché du jeu vidéo, la major compte donc sur Marvel’s Avengers… qui divise déjà. Notons également la présence d’un Iron-Man VR.
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