On pourrait croire qu’elle s’est calmée, mais non : la guerre Steam contre Epic Games Store fait toujours rage. Ou plutôt, celle des joueurs Steam contre ceux d’Epic Games Store. Cependant, dernièrement, ce sont les développeurs d’Ooblets qui ont mis le feu aux poudres, pour une explosion Godwin.
Un jeu tout mignon
Tout avançait pour le mieux pour Glumberland. Ce studio, fondé par un couple, développait tranquillement le jeu Ooblets, via un Patreon. Autrement dit, ils devaient autant coder que prendre soin de leur communauté, afin d’avoir un maximum de financement. Mais le 31 juillet Glumberland annonce une grande nouvelle : Ooblets devient exclusif à l’Epic Games Store pendant un an, en échange de l’assurance de ne pas faire de perte.
Si le contrat est clairement attractif pour un studio (surtout indépendant), il a évidemment mis en rogne les pro-Steam. Cependant, il ne s’agit pas de l’habituelle colère. En effet, on parle ici de personnes ayant réalisé de fausses captures d’image faisant passer les développeurs comme des fascistes. Manipulation et donc insultes de tous genres sont désormais le quotidien des créateurs du jeu.
Shitstorm is coming
Ces pratiques sont évidemment abjectes, parfaitement disproportionnées et condamnables. Mais à vrai dire, il s’agit là d’une escalade. De son côté, le studio Glumberland avait annoncé les choses en voulant être ironique, mais s’est avéré condescendant, et ce avec ses propres clients :
Les exclusivités d’Epic sont devenues la nouvelle chose que les Gamers™ aiment à haïr […]
Regardez autour de vous et demandez-vous s’il n’est pas plus utile de s’énerver pour d’autre chose. Voici quelques exemples : Le réchauffement climatique
Les droits de l’Homme bafoués
La nouvelle interface Twitter
La dernière saison de Game of Thrones
Difficile à avaler pour des joueurs se sentant trahis d’avoir payé pour un titre qu’ils pensaient avoir sur Steam (comme mentionné sur le Patreon). Encore une fois, cela n’excuse pas les manipulations antisémites. Devant les propos insultants de Glumberland, les utilisateurs l’ont été encore plus. Un autre constat de la violence verbale née du semblant d’anonymat que procure Internet.
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