Le 16 avril dernier sortait Dreams. Un titre qui mérite complètement l’appellation « bac à sable » puisqu’il donne la liberté au joueur de tout créer. L’objectif étant de fournir des outils simples afin de développer de plus ou moins petites expériences ludiques. Et pour Media Molecule, c’est également l’occasion de recruter.

Développe-moi un mouton

C’est évidemment sur la page web du studio que l’on peut voir les offres, ce qui est, jusque là, logique et classique. Ce qui l’est moins en revanche, c’est que les postulants devront savoir se servir de Dreams. Il faut dire que ces derniers auront pour missions de créer du contenu, afin de vanter les possibilités de ce jeu créatif.

Dreams se veut donc autant un titre pour les apprentis développeurs que véritable entretien pour trouver des créateurs (préformatés) de talent. Quelque part, cela n’est pas sans rappeler l’appel d’offres de Square Enix d’il y a quelques années. L’éditeur proposait de travailler sur ses vieilles licences, en échange d’un bon concept.

Bilan de santé

On peut également se demander s’il ne s’agit pas là d’un aveu d’échec. Le studio comptait peut-être sur plus de créations d’utilisateurs, et se voit finalement contraint d’embaucher pour proposer plus de contenu. Rappelons que Media Molecule n’est pas le pionnier des jeux/moteurs physiques. En octobre 2014, Microsoft sortait déjà Project Spark, dont le postulat est le même. Cependant, ce dernier a très vite changé de modèle économique pour finalement arrêter ses services en 2016.

Difficile de jauger l’efficacité de Dreams. Il faudra attendre encore quelques mois pour voir les premières grosses créations. Si certains remakes sont déjà apparus (The Stanley Parable, Crash Bandicoot…). D’autres projets sont plus ambitieux. On parle par exemple d’un PlayStation All-Stars Battle Royale 2, avec un roster plus fou (car plus libre).
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