Les héros animaux anthropomorphes ont envahi les jeux vidéo depuis bien longtemps. Ces derniers sont souvent cantonnés aux titres de plates-formes, en raison de leur époque d’apparition. Si les années 90 ont vu naître des Banjo, Croc, Crash Bandicoot ou encore Gex, depuis quelques années, les animaux sont considérés autrement. Away: The Survival Series en est un exemple flagrant.
Super écureuil
Annoncé lors du dernier State of Play de Sony, Away est un titre concept où l’on incarne un phalanger volant. L’objectif est tout autant de survivre (manger sans être dévoré) que d’en apprendre plus sur le marsupial d’Australie. Il faut dire que les développeurs mettent en avant leur inspiration des docu-fictions, comme le prouve l’apparition de Mike Raznick (compositeur de plusieurs documentaires télévisés).
Away : The Survival Series, en gestation depuis 3 ans déjà, proposera apparemment une trame scénaristique pour pouvoir présenter la bête en question. À noter qu’un support VR est également prévu sur PC, sans doute pour accentuer l’immersion dans la peau d’un phalanger.
Écologique ou cynique
Le titre de Breaking Walls semble s’inscrire dans un mouvement de jeux au discours écologique. Un thème qui commence à se confirmer depuis une petite année. Citons par exemple Bee Simulator et Eco, mettant en scène des animaux et des environnements sauvages pour faire passer leur message. Notons qu’en 1992 déjà, Ecco the Dolphin proposait ce genre de concept, qui a visiblement pris du temps à percer.
C’est peut-être l’arrivée d’un jeu plus absurde qui a fait réagir les développeurs. Si Goat Simulator en 2014 n’avait pas de message à passer, il nous plaçait dans le corps d’une étrange chèvre. Depuis, les « simulateurs » se sont multipliés. Chat, requin, cafard ou encore mouche : tous les animaux semblent s’y prêter, dans des buts totalement différents. Depuis quelques années donc, les développeurs tentent de décentraliser l’humain au profit de nouvelles perspectives.
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