Depuis quelques années, la parité est un sujet majeur de nos sociétés. Ce n’est pas l’industrie vidéoludique qui dira le contraire. Dernièrement, les studios Quantic Dream et Riot Games furent accusés de favoriser les comportements toxiques. C’est pourquoi une directrice de la diversité vient justement de débarquer chez Riot.

Chief Diversity Officer

Rappelons les faits. En aout 2018, le site Kotaku publiait un lourd article sur l’esprit d’entreprise de Riot Games. Ce studio est dépeint comme profondément machiste. Discriminations, harcèlement sexuel et même viols sont ainsi évoqués. Si les développeurs de League of Legends on rapidement répondu avoir une tolérance zéro pour ce genre de comportement, Riot Games vient tout de même de prendre une mesure plus drastique. Angela Roseboro, sera donc la fameuse directrice de la diversité. Un métier qui semble nouveau et pourtant, Roseboro était déjà responsable de la diversité, de l’équité, et de l’inclusion à Dropbox. D’après Riot Games, ses objectifs seront d’ailleurs les mêmes. A savoir : sensibiliser les salariés, créer des programmes et outils pour des comportements respectueux et des embauches plus hétérogènes.

Noob

Cette dernière phrase est peut-être la seule ombre au tableau. En effet, le débat est toujours houleux lorsque l’on parle de diversité artificielle ou de discrimination positive. Quoi qu’on en pense, réprimander les comportements toxiques dans une entreprise est évidemment une bonne chose.

Il est également intéressant de noter que League of Legends est souvent qualifié de particulièrement violent au niveau des insultes dans le chat du jeu. Riot Games a d’ailleurs travaillé très fort pour baisser le niveau record d’incivilités. Mais on peut se demander si ce harcèlement virtuel ne prend pas racine dans la culture de l’entreprise qui a conçu le jeu.
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