Wish Studios met la clef sous la porte


Actus / vendredi, mars 1st, 2019

Fondé en 2012, Wish Studio fut rapidement approché par Sony pour alimenter la gamme PlayLink. Il s’agit de jeux vidéo PS4 sur smartphones. L’idée étant que tout le monde possède ces téléphones, et qu’ils permettent l’utilisation d’appareil photo ou d’interactions tactiles. Cependant, après trois titres pour PlayLink, Wish Studio ferme ses portes.

Wish lorraine

Si la gamme PlayLink doit continuer à exister, elle perd tout de même un de ses plus gros studios. En effet, Wish avait réalisé 3 jeux, sur les 12 titres actuels. Les deux premiers essais, Qui es-tu ? et Knowledge is Power, constituaient le fer de lance de PlayLink. À tel point que Sony les avait mis en valeur via les jeux « gratuits » du PS+. C’est donc le principal fournisseur de ces expériences hybrides qui disparait.

Mais c’est également un autre studio proche de Sony qui s’éteint. On rappelle qu’Evolution (Driveclub, MotorStorm), Guerrilla Cambridge (MediEvil, Rigs) et Daybreak Games (EverQuest, H1Z1) ont aussi fermé sous cette génération de console. Soit quatre studios relatifs à Sony.

Bad buzz

Ce que l’on retient surtout avec cette fermeture, c’est la véritable fin d’une époque. Avec PlayLink, Sony entendait relancer ses titres casual des années 2000. Knowledge is Power étant clairement un héritier des jeux vidéo Buzz !. Soit des quizz où la convivialité est le maître mot. Si cette licence a fait un carton, au point de multiplier les rééditions thématiques (sport, cinéma…), il semble que la roue a tourné.

Cet échec peut tout d’abord s’expliquer par le fait que les jeux de société de quizz explosent, sous de nouveaux formats. Pourquoi allumer sa console et télécharger une application pour un apéritif ludique, quand on peut sortir une petite boîte cartonnée remplie de questions ? Si PlayLink se veut accessible via smartphone, elle est donc aussi rédhibitoire. Enfin, si une forte campagne de communication s’est faite autour de la gamme (avec des célébrités), celle-ci n’a atteint que la presse spécialisée, et non les joueurs occasionnels. Difficile dans ces conditions de trouver son véritable public.

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