Fondé il y a tout juste 20 ans, Starbreeze est un studio suédois connu pour ses FPS. C’est notamment l’adaptation de The Chronicles of Riddick qui le propulsera, avant de signer le premier The Darkness, et surtout Payday. Cependant, depuis quelque temps, les développeurs enchaînent les échecs, et la conséquence est évidemment critique.
Montagne russe
Si Starbreeze était un studio modéré, réalisant surtout des commandes, l’année 2011 voit l’arrivée d’un nouveau CEO, Mikael Nermark, et donc d’une nouvelle politique, suite à l’échec du FPS Syndicate. Ainsi, Starbreeze veut également publier de petits développeurs, comme Josef Fares, travaillant à l’époque sur Brothers : A Tale of Two Sons. Starbreeze vit sa pente ascendante et son point culminant est clairement Payday 2, dont les droits ont été rachetés au studio Overkill. Malheureusement, depuis 2014 (coïncidant avec l’arrivée de Bo Andersson Klint comme CEO) c’est la descente aux enfers. Son insertion dans la VR (le Project StarVR) n’a toujours pas abouti, l’édition de Raid : World War II a été un flop. Pour couronner le tout, la licence Dead by Daylight a été revendue pile avant son succès. Même la sortie récente d’Overkill’s The Walking Dead est mal accueillie, en témoignent les soldes de -30 % sur le jeu.
Icare
Si l’ascension fut lente, la descente est donc plutôt rapide. Faute d’avoir eu le nez creux, Starbreeze enchaîne les mauvaises idées qui se sentaient à des kilomètres. On pense notamment à Raid : World War II qui ressemblait à un copié-collé de Payday avec une technique désastreuse. La punition est sévère puisque le studio est passé au tribunal pour restructuration. Au passage, nouveau changement de CEO car c’est Mikael Nermark qui reprend les rênes de la compagnie. Espérons que celui-ci saura refaire dorer le logo de Starbreeze. Notons qu’avec des projets tels que Psychonauts 2 et System Shock 3, le futur est loin d’être sûr. Si ces deux licences sont cultes, elles ont aussi été un échec commercial.
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