Il est plutôt rare de voir un éditeur acquérir plusieurs studios ou licences d’un seul coup. Même des mastodontes comme Electronic Arts restent prudents de ce côté-là. Cependant, THQ Nordic semble avoir plus d’appétit qu’un barracuda, et accapare toujours plus de studios. Mieux encore, son bilan financier est en augmentation.
De la suite dans les idées
Il est intéressant de voir que ce rachat concerne donc cette fois-ci deux studios de développement. THQ Nordic étant habitué à acquérir des licences diverses et variées, comme rappelé dans cet article. Ainsi, c’est Bugbear et Coffee Stain qui passent dans le ventre de l’ogre. Ces derniers sont loin d’être inconnus au bataillon. Le premier est responsable de la série FlatOut (sans en posséder les droits) et a récemment sorti Wreckest, dans la même lignée. Notons d’ailleurs que THQ Nordic est éditeur du jeu depuis sa version définitive en 2017. La collaboration est donc encore plus étroite. Coffee Stain propose une offre déjà plus diversifiée. De l’absurde Goat Simulator à Satisfactory en passant par le récent Deep Rock Galactic, le studio est un touche-à-tout. Que ce soit le sujet ou les genres abordés.
Un peu, beaucoup, encore
Ce n’est pas la première fois que l’éditeur s’offre carrément des studios. Ces achats sont-ils juste une preuve de la gourmandise de THQ Nordic ou la promesse d’autre chose ? Sachant que Coffee Stain développe un jeu sur une licence déjà connue, on pourrait se demander si ces studios ne serviront pas à rebooter les nombreuses sagas acquises par cet éditeur.
C’est également l’occasion de faire du bénéfice, sachant que tous ces studios sont en parfaite forme. Ainsi, sur la même période, THQ a plus que doublé ses résultats financiers, passants de 6,4 à 17, 4 millions de dollars de bénéfices. Ces rachats compulsifs semblent d’ailleurs aussi sains pour le portefeuille que pour le portfolio. Si Deep Silver Fishlab arrête les jeux mobiles pour se consacrer à la console et au PC. THQ Nordic annonce quelques 55 projets pour smartphones et tablettes. Par ailleurs 24 h après l’achat de Bugbear et Coffee Stain, c’est la licence Expéditions qui finit dans la besace de l’éditeur, clairement insatiable.
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