Si Palmer Luckey a quitté Oculus VR en mars 2017, il reste actif dans l’analyse de cette technologie. Il vient en effet de publier un article sur son blog, où il revient sur comment améliorer la réalité virtuelle. Alors que la presse spécialisée se plait à chercher les chiffres de vente, pour lui, la vérité est ailleurs.
Engagement total
Cette théorie explique peut-être pourquoi Oculus VR (tout comme HTC Vive) reste très silencieux sur ses ventes, là où Sony expose fièrement ses 3 millions d’unités écoulé. Pour Luckey, ce qu’il faut mesurer, ce n’est pas les stocks, mais « l’engagement », c’est-à-dire le temps passé sur des jeux en réalité virtuelle :
Les ventes des casques sont scrutées par les analystes et les joueurs, mais le véritable enjeu est plutôt le nombre de joueurs se connectant à l’appareil et dépensant de l’argent chaque semaine. C’est ça qui est vital pour avancer dans ce domaine. De récentes études montrent que des millions de consommateurs ont acheté un casque VR peu cher, mais peu d’entre eux ont continué à l’utiliser, ou à investir par la suite dans ce marché.
Le prix, c’est surfait
L’autre théorie qu’avance Palmer Luckey, c’est donc que le prix de la technologie influe finalement peu sur l’évolution de celle-ci. Certes, il contribue à bien vendre les casques, mais encore une fois, cela n’aidera pas à aller plus loin. Selon lui, ce qu’il faut, c’est que la réalité virtuelle soit plus simple à utiliser et à comprendre, ainsi qu’un meilleur contenu. Il affirme d’ailleurs qu’aucun casque actuel ou annoncé ne parviendra à devenir populaire (« mainstream »), mais qu’il faudra encore attendre deux ans.
Ces théories sont surprenantes venant de l’un des précurseurs de la réalité virtuelle moderne. Cependant, elles sont tout à fait plausibles, d’autant que Luckey a pu voir les différentes statistiques de ses propres yeux. La prochaine étape consiste toujours à se débarrasser de l’encombrement des fils, et à développer l’expérience ultime et complète.
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