Lancée depuis 2014 par les anciens d’Infinity Ward, la licence TitanFall a essuyé de nombreux plâtres. Un lancement modéré pour le premier opus, et encore plus difficile pour le second épisode. EA ne désespérait pas, mais changeait tout de même de tactique en partant sur le marché mobile.
Epic fail
En 2015, déjà, la licence tenta une approche plus subtile via nos smartphones. Le nom de TitanFall : Frontline ne vous dit rien ou presque, et c’est normal. Il s’agit d’un projet de jeu de cartes (Heartstone oblige) avorté, après deux ans de développement. Electronic Arts avait par la suite repensé la sortie d’un titre, rien que pour l’Asie. Cet épisode devait s’appeler TitanFall Online, mais il n’en sera rien. Cette fois-ci, c’est trois ans de travail qui partent en fumée. D’après Kotaku, cette annulation viendrait de mauvais retours concernant le test de marché et les premières critiques des joueurs.
Le Titan tombe-t-il ?
Il est vrai que l’avenir de la licence est plutôt remis en question. Même le jeu mobile Titanfall : Assault qui est bien sorti en 2017 va bientôt fermer ses portes à la fin du mois. On peut tout de même espérer un troisième épisode puisque c’est ce qu’avait promis EA au moment du rachat de Respawn Entertainment, en novembre dernier. Il faudra encore patienter cependant, car ce même studio travaille sur Star Wars : Jedi Fallen Order, attendu pour fin 2019.
On peut se demander s’il faut se réjouir d’un troisième TitanFall. Non pas que la licence est mauvaise, mais le sort se montre invariable. Ce n’est sans doute pas de la faute des développeurs, mais plutôt du thème, qui semble dérouter les joueurs. Même Call of Duty a du mal à vendre ses FPS du futur. On attendra les résultats d’Anthem, pour voir s’il s’agit réellement d’une allergie à l’univers futuriste/robotique.